“Découvreur” de Tombouctou

Né dans les Deux-Sèvres en 1799, fils de boulanger et orphelin très jeune, René Caillié (ou Caillé) s’embarque comme mousse pour le Sénégal en 1816, dans l’expédition qui verra le naufrage de la Méduse. Il a 16 ans. Seul et sans ressource, malgré les multiples obstacles qui se dressent sur sa route, il tente une première fois de partir à la recherche de l’explorateur Mungo Park, disparu depuis plus de 10 ans. Il doit y renoncer. Il vit avec les marchands maures et apprend l’arabe. Après 16 ans d’efforts et plusieurs allers-retours aux Antilles, il parvient, enfin, à pénétrer dans l’intérieur de l’Afrique. En 1828, malgré les mises en garde du baron Roger et les multiples avanies du voyage, il devient le premier Européen à revenir vivant de Tombouctou, la cité interdite aux Chrétiens. Il rentre en France en 1830, après 16 ans d’absence. Son retour à travers le Sahara en suivant une caravane d’esclaves est un véritable calvaire. Le récit de son expédition, Journal d’un voyage à Tombouctou et à Djenné dans l’Afrique centrale, connaîtra un très grand succès auprès du public. René Caillié meurt en Charente-Maritime en 1839, des séquelles d’une maladie contractée en Afrique.

 

René Caillié

La traduction anglaise du Journal d’un voyage à Tombouctou, par René Caillié.

En se faisant passer pour un “enfant d’Alexandrie” enlevé par Bonaparte et désireux de rentrer chez lui, René Caillié parvient à entrer dans Tombouctou.

Rév. : 17-03-07